- héberge
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• v. 1050; de héberger1 ♦ Vx Logement, logis.2 ♦ Mod. Dr. Partie supérieure du bâtiment le moins élevé dans le cas de contiguïté de deux bâtiments d'inégale hauteur. La mitoyenneté s'arrête à l'héberge.⇒HÉBERGE, subst. fém.DR. ,,Niveau jusqu'où un mur est considéré comme mitoyen entre deux bâtiments contigus et de hauteur inégale`` (BARB.-CAD. 1971). Tout mur servant de séparation entre bâtimens jusqu'à l'héberge, ou entre cours et jardins, et même entre enclos dans les champs, est présumé mitoyen (Code civil, 1804, art. 653, p. 119).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. 1762, puis 1835-1935. Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 herberge « logement, logis » (Alexis, éd. Chr. Storey, 419); ca 1208 heberge (VILLEHARDOUIN, Conquête Constantinople, éd. E. Faral, p. 148); 2. 1552 dr. (Coutumes de Tournai ds Nouv. Coutumier Général, éd. Ch. A. Bourdot de Richebourg, t. 2, p. 962). Déverbal de héberger au sens de « construire un édifice, ériger ». On trouve c(r)astro : heribergo au VIIIe s. (Gloses de Reichenau, éd. H.W. Klein et A. Labhardt, t. 1, p. 158, n° 304). Bbg. Archit. 1972, p. 213.
héberge [ebɛʀʒ] n. f.ÉTYM. V. 1208, Villehardouin; herberge, v. 1050; déverbal de héberger.❖1 Vx. Logement, logis.2 Dr. « Partie supérieure du bâtiment le moins élevé quand deux bâtiments sont contigus » (Capitant). || Mur d'héberge (⇒ Mitoyen).0 (…) tout mur servant de séparation entre bâtiments jusqu'à l'héberge (…) est présumé mitoyen (…)Code civil, art. 653.
Encyclopédie Universelle. 2012.